•    
        Le swoop est une discipline assez récente. Il s'agit de faire des manoeuvres de pilotage avec une voile rapide. Les parachutistes rasent le sol en faisant des figures, en faisant planer leur voile ou en slalomant. La vitesse de ce genre d'exercice peut atteindre 80 Km/h et les erreurs d'appréciation de hauteur ne pardonnent pas.

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  •     La définition la plus simple est celle du petit Larousse : " troubles momentanés de la vision chez les aviateurs et les astronautes soumis à de fortes accélérations."

        Pour ceux qui en veulent plus, lisez l'article ( voile voir ) issu d'une revue sur l'aviation. Attention, c'est compliqué.




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  •     Le cartwheel, c'est une transition en freefly qui permet de passer d'une position tête en bas à debout ou le contraire. Pour cela il faut faire un demi loop latéral.

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  •     Le "10 vitesse" concerne les
    relativeurs. Bruno Saurel, vidéoman de VR4 a défini le "10 vitesse" de la manière suivante:

        "C'est une compétition où le but est de former une étoile à 10 en vol relatif dans le temps le plus court possible, le départ du chrono se fait dès la sortie d'avion et personne ne doit etre accroché à ce moment là !"

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  •          Un relativeur, c'est quelqu'un qui pratique le vol relatif.
        C'est une discipline majeure du parachutisme. Stéphane Millet, compétiteur de vol relatif a défini le "VR" comme:
    "Discipline collective du parachutisme consistant à réaliser, en chute libre et en un temps imparti, un maximum de figures tirées au hasard. Grosso modo, on sort de l'avion, le chrono démarre, on fait les figures le plus vite possible. Quand l'altison bipe, on dérive chacun dans son coin avec un grand sourire."
    (Lien pour site Vol relatif)
         J'ajouterais que les relativeurs volent à plat et que leurs figures sont tout à fait différentes de ce que vous trouverez dans les disciplines artistiques.
        En théorie, vous pouvez faire du vol relatif à autant de personne qu'un avion peut en contenir. Il arrive même que plusieurs avions larguent en même temps pour faire de grosses formations.


     

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  •     C'est un altimètre sonore. Il est fixé sur le casque. En principe, il produit trois sonneries. Réglé au sol, il va se déclencher en chute pour rapeller au parachutiste étourdi qu'il est temps:
    • de se préparer à l'ouverture
    • d'ouvrir son parachute
    • "dépêche toi ou tu vas avoir des ennuis..."

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  •    ( Photo Paramag)

       

        Encore un anglicisme!
        Le mot boogie, désigne un rassemblement de parachutistes important. Bien entendu ces rassemblements ont lieu sur des aérodromes.

        Laissez-moi vous décrire l’ambiance d’un boogie réussi :

        Généralement, les organisateurs prévoient des avions de type gros porteurs, ou en tous cas s’arrangent pour que les paras puissent enchaîner un maximum de sauts dans la journée. Le terrain se transforme en « usine à sauts pour parachutistes ».
       

        Ce genre d’évênement permet généralement aux débutants de  découvrir de nouvelles disciplines (freefly, wingsuit, skysurf) puisque les organisateurs font venir des animateurs spécialisés.

        Pour les confirmés, il y a des possibilités de faire des sauts où vous serez coachés, ce qui va vous faire progresser bien plus vite.  

        Des sauts spéciaux sont prévus : sur plage, de nuit, de dérive, de groupes importants, à haute altitude avec oxygène dans l’avion, etc...


        Il y a beaucoup d’exposants sur place, ce qui permet de découvrir de nouveaux matériels, d’en tester, ou de renouveler le sien à des prix souvent plus intéressants qu’en boutique.     
        C’est une ambiance de fête, de musique et de couleurs, bien sûr, il y a les traditionnelles tombolas et soirées où sont projetés les sauts de la journée sur  écran géant.
       
        Voilà ma définition du boogie idéal.


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  •    
        C'est un des nombreux anglicismes que nous utilisons dans le parachutisme. Ce terme ne figure toutefois pas dans le dernier tome du dictionnaire de l'académie française.


        Nous l'employons pour désigner celui qui "perform" ou qui fait la performance. C'est à dire, celui qui fait les figures. C'est aussi celui qui est filmé puisqu'il faut qu'on puisse voir les figures au sol.

        Cependant, je me permets de préciser que celui qui filme, n'est habituellement pas considéré comme un performer. Toutefois il réalise tout de même une "performance", puisque, réussir à faire une belle vidéo, c'est tout un art et une maîtrise de la technique de vol.



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  •    

        Pour être simple, ce sont des sangles qui relient la voile au harnais.

        Sur ce que l'on appelle communément un parachute, il y a un harnais. Sur ce harnais sont fixées 2 voiles: la voile principale et la voile de secours. Les voiles sont cousues à un cône de suspension autrement appelé suspentes. Les suspentes sont fixées aux élévateurs qui sont fixés sur le sac.<o:p></o:p>

        <o:p></o:p>


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  •     Le kytesurf se pratique sur l'eau, avec  une aile pouvant varier de 7 à 20 m² suivant la force du vent et une petite planche accrochée aux pieds. Cela n'a rien à avoir avec le skysurf, pas d'aérodrome, pas d'avion, pas de parachute sur le dos mais une plage avec des vagues, et du vent. A ne pas confondre donc.

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  •     Les twists ou torsades, c'est lorsque les suspentes sont enroulées sur elles mêmes. Cela peut être dû à un mauvais pliage, une mauvaise position à l'ouverture, une mauvaise mise en pression de la voile etc...

        Pour résorber les twists, il faut faire des ciseaux avec les jambes, évidemment, avec une planche accrochée aux pieds, c'est tout de suite plus difficile. Mais en bougeant le bassin, on finit par y arriver.
        Au cas où les twists entraîneraient une autorotation, on opérerait une procédure de secours.


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  •     La poignée témoin est le nom d'un exercice qui consiste à simuler une action d'ouverture de sa voile. On place la main droite sur sa poignée d'ouverture en compensant la perte des appuis avec sa main gauche puis on reprend sa position sans tirer. C'est une simulation.

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  •     Le LOR (ou Libération Ouverture Réserve) ainsi que le Stevens sont des systèmes qui permettent l'ouverture automatique du conteneur de la voile de secours.
    Suite à une malfonction de sa voile principale, le parachutiste va opérer une procédure de secours, c'est à dire, qu'il va tirer sur une poignée qui va désolidariser sa voile principale de son harnais. L'action des LOR ou Stevens va instantanémént provoquer l'extraction de la voile de secours au moment du départ des
    élévateurs de la voile principale.
        Ce système doit être désactivé dans certains cas. Par exemple, en surf, de manière à avoir le temps de se séparer de sa planche entre le départ de la voile principale et l'ouverture de la réserve.

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  •     Le hand-deploy est un tout petit parachute, qui va être actionné par le parachutiste en chute et qui va permettre l'extraction de la voile principale de son conteneur. C'est donc lui qui va provoquer l'ouverture de la voile à la hauteur voulue par notre chuteur. 

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